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Max Mosley prône une F1 à deux vitesses

Marcus Ericsson, Sauber F1 Team

Photo de: XPB Images

Marcus Ericsson, Sauber F1 Team
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team
Max Mosley, FIA Président
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Bernie Ecclestone,
Will Stevens, Manor F1 Team
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Max Mosley, FIA Président

L'ancien Président de la FIA Max Mosley fait part de son avis au sujet de l'avenir de la Formule 1, à l'heure où bon nombre de discussions sont en cours afin d'établir de nouveaux règlements sportif et technique pour la saison 2017.

À la tête de la Fédération Internationale de l'Automobile de 1993 à 2009, Mosley estime que la F1 s'est trompée de chemin à plusieurs reprises ces dernières années et qu'il est temps de la "réparer".

"Plusieurs équipes manquent d'argent alors que d'autres en ont tellement qu'ils l'utilisent à mauvais escient," déclare Mosley. "Le Groupe Stratégique est une grossière erreur, car il exclut les petites équipes de toute prise de décision."

Le Groupe Stratégique est une grossière erreur, car il exclut les petites équipes de toute prise de décision.

Max Mosley

Au cours d'une interview réalisée par Eddie Jordan pour la BBC, Mosley a confié être en faveur d'une F1 fonctionnant avec deux types de règlement : le premier tel qu'il existe aujourd'hui, en faveur des équipes les plus fortunées ; le second pour les équipes qui évolueraient sous un plafond budgétaire défini mais en ayant une plus grande liberté technique.

"Je voudrais qu'il y ait deux ensembles de règles," explique le Britannique. "Le deuxième ensemble permettrait aux petites équipes de survivre sous un plafond de coûts défini. Avec davantage de liberté technique, elles seraient en mesure de concevoir des voitures aussi rapides que les équipes plus riches. Et si les performances sont resserrées, les difficultés financières seront aussi plus faciles à éviter."

"Actuellement, les plus fortunés disposent d'un meilleur matériel et la situation s'aggrave parce que l'argent est très mal réparti."

L'argent doit être mieux distribué

Mosley apporte ainsi son soutien aux équipes indépendantes, qui s'offusquent de la répartition des gains telle qu'elle existe aujourd'hui. Pour rappel, Ferrari a par exemple bénéficié de 147 millions d'euros en 2014 contre 43 millions pour Marussia et Sauber.

Ces montants ont été négociés et figurent séparément dans les contrats de chaque équipe, selon les accords trouvés avec la société FOM de Bernie Ecclestone, qui gère les droits commerciaux de la discipline.

"Même si Bernie estime qu'il s'agit d'une idée communiste qui serait rejetée catégoriquement par les grandes équipes, toutes les écuries devraient gagner les mêmes sommes," estime Mosley. "La F1 est un sport et le sport doit faire preuve de parité. Comment voulez-vous que les choses fonctionnent si vous donnez cinq fois plus à une équipe qu'à une autre ?"

Mosley ne veut pas revenir

À 75 ans, Max Mosley précise qu'il n'est pas intéressé par un éventuel retour au premier plan en F1, même si beaucoup voudraient le voir revenir aux affaires.

"J'ai été approché en 2013, on voulait que je me présente face à Jean Todt mais je ne voulais vraiment pas de cela. Je suis passé à autre chose aujourd'hui."

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