McLaren - Pas d'autre choix qu'une monoplace extrême
Au sein de la nouvelle entité McLaren Honda comme en dehors, tout le monde est conscient du challenge que doit à présent relever l’équipe de Woking
Au sein de la nouvelle entité McLaren Honda comme en dehors, tout le monde est conscient du challenge que doit à présent relever l’équipe de Woking. McLaren et Honda, un nouveau mariage réalisé dans un seul objectif : retrouver la victoire.
L'équipe n'est pas encore prête pour cela, comme en témoigne le peu de tours réalisés à Jerez. Une situation qui frustre un peu une écurie dont les ambitions sont redevenues immenses, mais qui n'inquiète réellement personne.
Jenson Button est parfaitement conscient que tout ne peut être parfait du jour au lendemain : "Je ne pensais pas que nous allions arriver à Jerez et enchaîner les tours tranquillement. Le travail réalisé par Honda est immense et bien sûr il subsiste des problèmes. Vous arrivez aux premiers essais hivernaux et avec des soucis à régler, c'est à cela que servent les tests d'avant-saison."
Le PDG du McLaren Technology Group, l'emblématique Ron Dennis, évoque quant à lui la situation avec beaucoup de sérénité.
"C'est étrange à dire, mais nous nous sentons bien. Nous avons fait ce que nous avions à faire : le travail à l'usine, les crash-tests, l'énorme tâche à réaliser en soufflerie. Nous avons obtenu de bons résultats dans le simulateur et c'est extrêmement important. Notre moteur souffre encore mais notre partenariat avec Honda se renforce jour après jour et leur travail est très intense," affirme le Britannique à Autosport.
Ron Dennis évoque les changements effectués à l'usine dans la conception de la nouvelle monoplace et n'hésite pas à la qualifier d'extrême.
"Soyons clair : Honda arrive en F1 avec un an de retard sur le nouveau règlement et McLaren doit pousser son développement au maximum afin de combler le retard pris sur Mercedes. Par conséquent, la MP4-30 est une voiture extrême. C'est normal car, quand vous êtes derrière en Formule 1, il faut tenter d'en faire plus que vos adversaires qui sont devant, vous n'avez pas d'autre choix."
"Faut-il prendre des risques au niveau technique ? Oui, bien sûr. Il y a des technologies que nous sommes les premiers à déployer et nous travaillons dur afin qu'elles nous offrent un gain en performance."
Le Britannique sait toutefois que le temps joue toujours contre une écurie de F1 et semble avoir conscience que la saison 2015 ne sera pas évidente pour McLaren.
"Le Grand Prix d'Australie arrive probablement un peu tôt, je pense qu'il faudra attendre deux ou trois courses avant que nous puissions travailler sereinement. Nous avons encore besoin d'essais avant de comprendre notre package mais nous y arriverons."
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