Mercedes - Le déficit de Red Bull ne vient pas de son moteur
Pour Paddy Lowe, le directeur technique de Mercedes, ce sont bien les niveaux d'appui aérodynamique et non la puissance du moteur qui expliquent le déficit de vitesse de pointe des Red Bull RB12.
Photo de: XPB Images
Depuis qu'elle n'est plus la force dominante de la Formule 1, l'écurie autrichienne n'a de cesse d'expliquer que son manque de performance est lié à un déficit de puissance moteur. En 2014 et en 2015, Renault avait souffert du changement de technologie et avait échoué à fournir un moteur aussi performant que ceux de Mercedes ou, dans une moindre mesure, de Ferrari.
En 2016, le Losange a semble-t-il beaucoup progressé et rares sont les courses où le déficit de puissance présumé joue un rôle décisif face à la concurrence.
Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, lors duquel Red Bull a semblé faire jeu égal avec Mercedes dans les conditions humides, Paddy Lowe a expliqué que ce n'était pas la performance du bloc V6 turbo hybride français qui limitait la performance de la structure autrichienne.
"Silverstone est un circuit qui est indubitablement un vrai test pour une voiture, au niveau de la puissance et de l'aérodynamique", explique-t-il à Motorsport.com. "Il est intéressant que Red Bull soit constamment en train de vendre une histoire concernant la faible puissance qu'ils ont, mais juste pour faire une mise au point, lors de cette épreuve, comme ils le font souvent, ils ont choisi de courir avec un niveau d'appui aérodynamique plus important que nous."
"En conséquence, ils semblent avoir moins de puissance et ils sont plus rapides dans les virages, parce que c'est le choix qu'ils font. La réalité est qu'il n'y a pas une immense différence entre les moteurs actuellement, mais il y a toujours des différences entre les niveaux d'appui que vous pouvez utiliser."
La variation de l'avantage des Mercedes
Dans le même temps, Lowe explique qu'il est assez difficile de comprendre les variations de l'avance que compte Mercedes sur la performance, après des week-ends très dominateurs en Europe ou même en Autriche qui contrebalancent des performances plus serrées.
"C'est une de ces choses grâce auxquelles, si on arrivait à la comprendre pleinement, on dominerait le monde. C'est la même chose pour les gens qui disent à quel point il est facile d'acheter et de vendre des actions, après coup."
"Je dois admettre, depuis le temps que je suis en F1, je n'ai jamais complètement compris les aléas de la performance spécifique sur un circuit. C'est quelque chose que nous essayons continuellement de comprendre. Mais nous voyons quelques variations intéressantes dans les écarts."
Propos recueillis par Adam Cooper
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