Pourquoi Audi avait à la fois tort et raison sur la faille réglementaire
Avec le retrait imminent d'Audi en Formule E, l'équipe n'avait rien à perdre à Londres en tentant de propulser Lucas di Grassi en tête de la course, en l'appelant au stand sous régime de voiture de sécurité. Le mépris envers l'équipe, qui a fait passer la gloire avant l'éthique, devrait plutôt être dirigé vers le règlement qui a permis une telle manœuvre.
Beaucoup ont été très prompts à diriger beaucoup de colère contre Lucas di Grassi et Audi lorsque le Brésilien a émergé en tête de la courte pitlane à l'E-Prix de Londres dimanche dernier. Mais, d'un point de vue règlementaire, l'équipe a donné un sacré cours de stratégie. Ou du moins en théorie car ce n'est qu'un petit blocage des freins sur la surface glissante qui a permis au reste du plateau et à la discipline d'esquiver les balles.
Cette manœuvre permettant au champion 2016-17 de gagner sept places et de dépasser la Mercedes du poleman Stoffel Vandoorne a été créée à Berlin la saison dernière, lorsque les deux voitures de Mahindra Racing ont gagné des places en se dirigeant vers les stands pendant une période de drapeau jaune sur tout le circuit. Bien que la FIA ait comblé cette lacune, l'amendement au règlement ne s'appliquait qu'à ces conditions particulières, et non lors de l'intervention de la voiture de sécurité. Cela signifie que di Grassi était "libre de rentrer au stand à condition qu'il s'arrête devant son garage", selon le règlement sportif.
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