L'usure des pneus des ORECA à surveiller selon Chandhok
Pilote de la Ligier aux couleurs Gulf, Karun Chandhok souffre derrière l'immense peloton d'ORECA, décidément très dominateur en Sarthe. Néanmoins, le pilote indien estime que les chaleurs importantes pourraient jouer en faveur de Ligier.
Photo de: Rainier Ehrhardt
G.N., Le Mans - Première séance d'essais sur la piste du Mans, et premiers constats. Dans la fournaise mancelle, les LMP2 vont être mises à rude épreuve : "Il fait chaud et c'est toujours le cas", s'amuse Karun Chandhok, sur la Ligier du TSM, flanquée de ses couleurs Gulf. "En course, je pense que ça pourrait difficile pour les pneus durant la journée, lors des premiers relais, entre 15h et 21h. La piste à ce moment-là est vraiment très chaude, donc pendant les six premières heures de course, la piste est vraiment compliquée pour les pneus."
Une contrainte pas seulement subie par les gommes. "C'est aussi très compliqué pour les pilotes, les voitures, mais quand la nuit va tomber ce sera différent. Vous arrivez ensuite sur le dimanche, il y a beaucoup de gomme sur la piste."
Un répit pour les voitures durant toute la nuit, avant que la piste ne se réchauffe : "L'après-midi, peut-être que ce sera aussi très difficile, mais normalement, jusqu'à 10h du matin, le soleil se lève, mais la piste est encore fraîche. Après, on fait avec, c'est la même chose pour tout le monde."
Histoire de gomme ?
L'un des premiers constats repose donc sur l'usure des pneus. Au terme de cette longue première journée, les ORECA semblent montrer une tendance à user leurs pneus. Un détail qui n'a pas échappé aux pilotes Ligier, comme l'explique Karun Chandhok. "J'espère que les ORECA auront à changer les pneus à chaque relais", plaisante-t-il. "Et qu'à la fin, ils n'aient plus de pneus ! Là on aura une chance !" Plus sérieusement, le pilote du TSM estime qu'il ne faut pas prendre ce détail à la légère. "Au final, ils pourraient conduire moins vite de deux secondes pour économiser les pneus, qu'ils seraient encore plus rapides que les Ligier. Bien sûr la Ligier use moins ses pneus, mais quand on va moins vite, c'est normal."
Le pilote indien reste cependant assez satisfait du rythme de la Ligier, comparé à celui des autres châssis de la marque chère à Jacques Nicolet. "On a fait 3'39 hier soir je crois, nous avons eu quelques soucis, mais dès qu'on a pu rouler, on n'était pas loin des autres." Il n'est cependant pas dupe, cela n'est pas suffisant, en valeur absolue, pour rester dans le rythme des plus rapides. "A la fin, on reste quatre secondes moins rapides que les dernières ORECA."
De quoi regretter la non-homologation du nouveau kit low-downforce de Ligier. Un manque à gagner terrible, selon le pilote indien, compte tenu des éventuels ennuis de pneus des ORECA : "C'est dommage, car cela nous coûte deux secondes." Le calcul est vite fait, ce kit aéro refusé pourrait beaucoup peser, finalement, dimanche, à 15h, lorsque le drapeau à damier va tomber.
En attendant, il faudra se montrer efficace ce jeudi soir, lors des essais qualificatifs. Selon Chandhok, cela devrait s'exciter en fin de deuxième séance, et en début de troisième, quand le soleil commencera à tomber : "Hier soir, ça n'a pas roulé. Les premières qualifications sont plutôt des essais libres, pour préparer la voiture. C'est comme cela car la piste doit encore évoluer, se nettoyer. Ça va plutôt rouler ce soir, à mon avis à la fin de la deuxième séance, et au début de la troisième."
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