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Márquez : Ça ne sera pas toujours aussi facile qu'en Argentine

Le tenant du titre le sait : mieux vaut engranger un maximum de points sur ses épreuves fétiches, car la concurrence répond toujours présent et progresse.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Quelle que soit la méthode avec laquelle ils ont été obtenus, ce qui compte aux yeux de Marc Márquez en ce début d'année, ce sont les points qu'il a pu glaner. Déjà 45 unités engrangées en deux courses, un bilan forcément positif bien que chacune des deux épreuves ait eu un profil différent pour lui, entre un GP du Qatar où il a compensé son déficit de la meilleure manière qui soit et un GP d'Argentine qui l'a vu dominer malgré le rapprochement de son rival principal.

"On mène le championnat et c'est le plus important, car même si on a gagné avec une dizaine de secondes [d'avance], les 25 points sont les mêmes ! Je vais donc continuer sur la même lancée et continuer d'attaquer", promettait-il à sa descente du podium de Termas de Río Hondo. Et s'il a la ferme intention de maintenir son effort, c'est que le Champion du monde en titre reste sur ses gardes, conscient que certaines courses lui seront moins favorables et mettront Andrea Dovizioso plus à l'aise.

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"Je pense que Dovizioso s'améliore sur les points faibles qu'il avait. Il y avait trois ou quatre pistes qui étaient mauvaises pour lui ces deux dernières années, et cela lui a coûté beaucoup de points. Il a beaucoup travaillé sur cet aspect et il est désormais meilleur, il est plus régulier", note-t-il. "Cela le rend plus dangereux pour le championnat, parce qu'il peut être moins en difficulté. Il a déjà obtenu une troisième place en Argentine, un podium. Cela a de la valeur. J'ai fait cela ces dernières années, quelque chose comme souffrir mais de la meilleure façon possible. Il a fallu qu'on sache comment souffrir sur des pistes difficiles et attaquer là où l'on avait besoin de le faire."

"Je pense que cette année ce sera comme ça. Il faut avoir de la vitesse, mais aussi du sang-froid et ne fauter sur aucun circuit", prévient Márquez. "Nous sommes au début de la saison, il reste beaucoup de courses. La victoire en Argentine a été très facile, mais pendant la saison ça ne sera pas comme ça. Dovizioso est mon plus fort opposant. Il sort de deux très bonnes années, avec une bonne expérience."

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Son plus fort opposant, et donc celui qu'il aimerait voir privé de quelques précieux points lorsque l'occasion se présente, comme en Argentine justement. "Lorsque j’ai passé la ligne, j’ai regardé les écrans et j’ai vu que Rossi et Dovizioso se battaient pour la seconde place. Au vu du championnat, je soutenais plus Rossi que Dovi !" souriait-il après cette deuxième course de l'année.

"J’ai, certes, gagné avec presque dix secondes d’avance, mais Dovi n’est que quatre points derrière au championnat", reprenait le pilote en en revenant au factuel. Et dans le combat qu'il mène, Márquez peut se satisfaire de se sentir à l'aise. "L'an dernier, je me sentais fort également. On verra, mais j'essaie toujours de rester calme car le championnat est très long. Ce que je vois, c'est qu'il y a toujours les mêmes noms aux alentours du top 5 : ça veut dire que si l'on fait des erreurs, on peut perdre des places dans le championnat."

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Quant à ceux qui manquent à l'appel pour le moment, à l'instar de Maverick Viñales, cela ne semble pas véritablement surprendre le pilote Honda. "Beaucoup de pilotes, pas uniquement Viñales, sont rapides en essais et en tests, mais en course c'est plus difficile. C'est différent. C'est comme jouer au foot : s'entraîner c'est une chose, mais le jour du match, quand vous avez de la pression et que tout le monde vous regarde, ça n'est pas pareil", suggère-t-il. "Bien sûr, cela nous arrive à tous, mais avec l'expérience on arrive à mieux le gérer. Lors d'un test, qui normalement dure trois jours, il est un peu plus facile d'être rapide. Mais pendant un week-end de course, il se passe beaucoup de choses, c'est plus compliqué. La vitesse ne fait pas tout, il faut réfléchir quand on pilote."

Une évolution douce pour la Honda

Pour résister à ses rivaux, le pilote espagnol ne se concentre pas uniquement sur sa performance personnelle, il compte aussi sur une moto de plus en plus affûtée. L'approche de Honda en ce sens est de ne pas révolutionner une machine déjà victorieuse, mais bien de la perfectionner tout au long de la saison, ce qui peut se révéler être un point fort face à des concurrents qui, à l'instar de Ducati ou Yamaha, ont encore des points faibles notables à endiguer.

"La moto est une évolution de la 2018. C’est la philosophie que nous adoptons depuis quelques années avec Honda et Repsol. Nous n’avons pas vraiment changé le style de la moto, nous avons seulement fait une petite ‘grande évolution’ et je pense que c’est la bonne direction. Comme cela s’est vu, nous avons plus de moteur. Nous le gérons chaque fois un peu mieux. Il y a toujours de petits problèmes, mais la saison est longue et nous pouvons progresser", estime Márquez.

"La moto progresse, mais les autres aussi. Il y a les Ducati, les Yamaha également, qui semblaient ne pas être là. Rossi ne devait pas être là et il l'est. Lorsque les choses sérieuses commencent, ce sont toujours les mêmes qui apparaissent", constate le pilote. "Nous nous concentrons sur notre box, il y a encore de petites choses à améliorer. Certaines courses nous réussiront, d’autres nous feront souffrir et nous devrons bien les gérer."

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Le prochain Grand Prix ne devrait pas être de ceux-là. C'est bien simple : Márquez compte pour seul accroc à Austin le fait de ne pas avoir pu profiter de sa pole position l'an dernier, pour cause de pénalité, sans quoi son parcours texan est un sans-faute depuis 2013 que ce soit en qualifications ou en course.

"Je n'ai pas de grandes attentes, on verra bien en arrivant là-bas", balaye-t-il cependant. "J’ai appris qu’il ne faut pas nourrir trop d’attentes. Nous nous y rendons, et si ça se passe bien, c’est un plus. Mais il faut partir avec des attentes plus basses, car nous devrons voir quelles seront les conditions, l’état de la piste, la mise au point."

Avec Gabriel Lima, Charlotte Guerdoux et Michaël Duforest

 

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