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Le promoteur du WRX répond aux insatisfaits : "Mon Dieu, que veulent-ils de plus ?"

Le directeur exécutif du championnat World Rallycross a apporté certaines réponses aux accusations publiques visant son organisation.

Sébastien Loeb, Team Peugeot Total, vainqueur

Photo de: FIA World Rallycross

Paul Bellamy, directeur exécutif du World RX, ne peut ignorer la grogne qui point chez les acteurs de son championnat. Alors que certaines des figures les plus médiatiques de la discipline prennent la parole, regrettant le risque de tassement de la discipline en raison de la politique menée par le promoteur, celui-ci répond, non sans une certaine incompréhension de certaines craintes.

"Personne ne m'a dit ceci en face-à-face, mais j'entends des rumeurs selon lesquelles nous ne faisons pas suffisamment bien les choses", regrette-t-il ainsi au micro de Motorsport.com, alors que la propre communication d'IMG est clairement reprochée par Petter Solberg et Marcus Grönholm, notamment. "IMG a investi plusieurs millions de dollars, un coût significatif pour nous – plus [important] que jamais – dans de nouvelles pistes et une plateforme digitale qui amène un demi-million de vues uniques sur les réseaux sociaux", argumente-t-il. "L'an prochain, nous voulons streamer chaque course en direct et gratuitement. Mon Dieu, que veulent-ils de plus ?"

Voir aussi:

Des critiques infondées concernant les efforts de promotion ?

Le Britannique se dit estomaqué par les critiques de Sébastien Loeb, qui estime qu'IMG ne fait pas suffisamment de travail de promotion, marketing et communication pour mettre en valeur un championnat que le Français juge bien trop confidentiel. L'ex-pilote Peugeot Sport, qui pèse encore le pour et le contre quant à un engagement dans la discipline avec un projet privé, se base notamment sur le fait qu'il est fort compliqué pour un fan de pouvoir suivre la discipline à la télévision. Amené à répondre sur les commentaires de Loeb suggérant que la discipline n'est pas assez connue en France, Bellamy répond : "Je ne crois pas ça une seule minute. Regardez L'Équipe et les chiffres d'audience qu'ils ont pour L'Équipe et la presse nationale à Lohéac. Je n'en crois rien. Je ne sais pas ce qu'a dit Sébastien, mais je ne pense juste pas que ce soit correct : certainement pas en France."

Parmi les sujets qui fâchent, le fait que les destinations lointaines prévues par le calendrier 2019, qui représentent certes des opportunités de développement mondial pour la discipline, ne permettent pas aux équipes de disposer de bases commerciales saines pour s'en sortir.

"J'ai parlé aux équipes du calendrier et elles peuvent demander ce qu'elles veulent mais elles ne comprennent pas les questions contractuelles en jeu", argumente Bellamy, qui se défend de mettre de la mauvaise volonté dans l'annulation de certains rendez-vous.

"Le calendrier 2019 n'a pas encore été ratifié", poursuit celui qui assure que les choses demeurent ouvertes et qu'il est possible que des changements interviennent au cours du Conseil Mondial de la FIA, qui se réunit la semaine prochaine.

Lire aussi:

Plusieurs constructeurs en lice pour le championnat électrique

Bellamy assure par ailleurs que le motif de départ de plusieurs constructeurs de la discipline (dont Peugeot) en raison du manque de visibilité quant au passage du championnat au tout électrique ne prend pas en compte le fait que des efforts restent faits pour que ce changement intervienne en 2021.

"La FIA dit que nous avons besoin d'au moins trois constructeurs d'ici mars [pour disposer de la dénomination de championnat du monde, ndlr]. Sans cela, nous resterons avec des combustions internes. Pour le moment, j'ai trois constructeurs qui m'ont dit oui verbalement quant au fait qu'ils iront avec l'électrique. Il y a ces trois-là, et cela n'inclut pas Peugeot, ainsi qu'un autre constructeur, qui est très intéressé. Ils ne peuvent pas encore prendre un engagement contractuel, mais j'ai ces conversations [avec eux] en permanence."

 

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