L’absence de bouton magique nuit à Red Bull en Q3
Après avoir été relégué à quasiment une seconde de la pole position au Grand Prix du Japon, Red Bull ne s'attendait certainement pas à se battre pour la victoire.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Max Verstappen et Daniel Ricciardo ont pourtant représenté les principaux rivaux de Lewis Hamilton pour la première place à Suzuka, le Néerlandais échouant à une seconde d'un deuxième succès consécutif après un duel haletant en fin de course.
Ce retournement de situation, le directeur d'équipe Christian Horner l'attribue à la capacité qu'ont les Mercedes et les Ferrari à accroître la puissance de leur moteur en Q3, ce que Red Bull ne peut pas se permettre avec son groupe propulseur Renault.
Lorsqu'il lui est demandé pourquoi Red Bull est largement meilleur en course qu'en qualifications, Horner répond : "Je pense que nous utilisons les mêmes modes qu'en qualifications. Cela fait une grande différence. Je pense que ce circuit est très sensible, vu qu'il est à fond dans une très large mesure, même dans des virages avec beaucoup de charge."
"Ce que nous pensons avoir compris, c'est que dans un virage comme le 130R, par rapport à nos concurrents directs, même si le virage est à fond, nous perdons du temps en sortie de virage. Nous perdons deux dixièmes rien que dans ce virage. C'est comme le virage 3 à Barcelone, le virage 3 en Russie... ce type de virage est particulièrement douloureux."
"Étant donné que l'on passe désormais plus de temps à fond sur ce circuit, en particulier vers la fin du premier secteur, dans l'accélération après les deux Degner, à la sortie de l'épingle, jusque dans le dernier secteur... Nous voyons que c'est très douloureux là. Nous avons perdu quasiment une seconde en qualifications."
"Tandis qu'en course, le châssis a été fort tout le week-end, nous voyons avec les données GPS que le châssis est performant. Et ils ne peuvent pas utiliser leur mode à puissance élevée pendant toute la course."
Red Bull reste désavantagé par le besoin d'utiliser une configuration à plus faible appui que les écuries rivales, pour diminuer la traînée et atteindre une vitesse de pointe équivalente.
"Quand il y a la puissance, on voit que Mercedes et Ferrari mettent plus d'appui que nous. Ils ont un monkey seat, un aileron arrière plus profond, et leur vitesse reste extrêmement impressionnante", conclut Horner.
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