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Ferrari tient à son veto, la concurrence s'y oppose

Plusieurs écuries ont rappelé leur opposition au droit de veto exceptionnel dont dispose Ferrari en Formule 1, estimant que celui-ci devait disparaître pour l'entrée en vigueur des futurs Accords Concorde en 2021.

Aileron avant Ferrari SF90

Photo de: Gareth Harford / Motorsport Images

Au beau milieu des discussions politiques, économiques et techniques pour définir ce à quoi ressemblera la Formule 1 à partir de 2021, Ferrari pourrait lâcher du lest sur certains acquis – notamment sur le plan de la redistribution des revenus – mais s'accroche toujours à son droit de veto. Seule écurie du plateau à en disposer, du fait de son statut historique, la Scuderia peut ainsi s'opposer à tout changement de réglementation en l'exerçant. En marge du Grand Prix d'Espagne, le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, s'était dit confiant quant à la possibilité de conserver cet avantage, estimant que ce veto permettait de protéger non seulement Ferrari mais aussi toutes les autres équipes. Une vision pas forcément partagée par toute la concurrence… 

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Chez Williams, on ne comprend pas l'intérêt d'un tel privilège, et l'on accepterait encore moins le fait qu'il soit maintenu avec les futurs Accords Concorde. "C'est absurde, si je peux être franche", estime Claire Williams, directrice adjointe de l'écurie éponyme. "De toute manière, j'ai un problème avec le fait que notre sport soit bien trop démocratique. J'ai déjà été très ouverte à ce sujet. Je pense que la F1 et la FIA devraient davantage prendre en main la réglementation. Nous voulons trop que ce soit collégial, et c'est préjudiciable car nous avons tous nos propres objectifs. Nous devons nous occuper de la F1 et de sa viabilité pour l'avenir, la protéger et sauvegarder son véritable ADN. Le faire collégialement peut s'avérer très difficile. Je ne crois pas qu'une équipe doive avoir le droit de veto. Pour moi, ça n'a aucun sens du tout."

Le statut de Ferrari fait l'unanimité... pas la récompense

Cyril Abiteboul, directeur général Renault F1 Team, Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, Claire Williams, team principal adjointe Williams Racing, Zak Brown, directeur exécutif de McLaren, et Andrew Green, directeur technique de Racing Point, lors de la conférence de presse

Invitée à s'exprimer sur ce sujet lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi à Monaco, Claire Williams n'est pas la seule à considérer que le veto de Ferrari n'est plus légitime. Pour Christian Horner, celui-ci est "plutôt démodé" alors qu'il est en place depuis plusieurs décennies. "On peut voir les choses de deux manières : c'est un filet de sécurité car ils [Ferrari] représentent les équipes, mais ils représentent également Ferrari", précise le directeur de Red Bull Racing. "Si nous repartons d'une feuille blanche, ça aurait du sens qu'il n'existe plus, car comme Claire le dit, il faut les mêmes règles pour tout le monde." 

Toujours discutés entre la F1 et les écuries, les futurs Accords Concorde sont sur la bonne voie si l'on en croit les récentes déclarations des dirigeants de Liberty Media. Cependant, aucune échéance n'existe encore pour parler d'une signature et d'une officialisation, alors que l'objectif global est de rendre la discipline plus spectaculaire et plus concurrentielle. Aux yeux de tous, il ne fait guère de doute que le statut à part de Ferrari doive être pris en compte, mais avec des méthodes différentes.

"Nous avons besoin d'une F1 progressiste plutôt que conservatrice", estime Cyril Abiteboul, à la tête de Renault "La possibilité de bloquer un processus pouvant être perçu ou jugé positif pour la F1 n'est probablement pas une bonne chose. Nous avons totalement conscience de la valeur à part de Ferrari pour la F1, et cela peut sans doute se refléter dans l'accord commercial et non dans la gouvernance."

 

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