La petite vengeance de Hamilton après l'erreur de Mercedes
Après le Grand Prix de Monaco, Lewis Hamilton a offert à deux des ingénieurs Mercedes une petite surprise en forme de vengeance, après l'avoir mis dans une position délicate en course.
Mercedes a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle le quintuple Champion du monde fait comprendre aux hommes de Brackley qu'il n'a pas vraiment goûté le choix des mediums pour son second relais. Hamilton a en effet dû faire tenir ces gommes 66 tours, sous la pression constante de Max Verstappen et dans une situation où du graining s'est rapidement formé à la surface du pneu, rendant le pilotage compliqué entre les rails de la Principauté.
La vidéo en elle-même débute par une séquence où James Vowles, stratège en chef de l'écurie, est interrogé sur la course et visiblement peu enclin à qualifier d'erreur le choix fait par Mercedes :
- Alors, à propos d'aujourd'hui ?, lance d'abord le cameraman.
- Il y a eu une course, on a gagné... Est-ce que je peux... C'est bon ?, a ainsi répondu Vowles, visiblement pressé d'en finir.
- Pourquoi les pneus mediums ?
- Eh bien... Je pense qu'il est assez clair, avec le recul, que les durs auraient donné le même résultat, mais peut-être avec un petit peu moins de stress. Nous voulions essayer de donner un peu de suspense...
- Comment se sont passées les discussions avec Lewis à la radio ?
- Euh... bien. Je pense que maintenant les discussions vont être un petit peu plus fun, mais ça allait.
- Tu t'attends à quoi ?
- Je suspecte que Lewis va revenir et dire 'Pourquoi tu m'as mis ces pneus ?', ce à quoi je vais répondre 'Nous n'aurions pas dû mettre ces pneus' et ce sera tout. [...] J'espère qu'il va me prendre dans ses bras, avant tout, puis avoir une légère expression de joie et ensuite peut-être avoir une sérieuse discussion sur la raison pour laquelle nous n'avons pas fait les choses de la bonne manière.
Le temps d'une ellipse, Vowles est désormais à son ordinateur en train de travailler quand, dans le couloir menant à la salle des ingénieurs, arrive Hamilton, précédé par un membre de l'écurie qui semble destiné à cacher le fait que le pilote a dans ses mains une petite bouteille de champagne. Surpris, Vowles mais également Andrew Shovlin, responsable des opérations en piste, sont aspergés de champagne, tout comme une partie de leur matériel. Shovlin se jette même au sol pour tenter d'y échapper, en vain.
Une fois la douche au champagne terminée, Hamilton lance avec le sourire : "Ça c'est pour m'avoir fait tenir ces putains de pneus pendant 68 tours [66 en réalité, ndlr] !" Puis, s'approchant des deux hommes pour leur serrer la main, Shovlin lui rétorque "Tu disais [à la radio] qu'ils ne tiendraient pas jusqu'à la fin", ce à quoi le pilote répond "Ils n'ont pas tenu, je les ai fait tenir !" L'ingénieur va alors vers lui les bras écartés en disant "Allez, bien joué", mais Hamilton recule de quelques pas en répondant "Je ne te prends pas dans mes bras" avant de finalement le faire dans un éclat de rires.
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