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Latifi frustré de ne pas avoir été consulté par les commissaires

Pénalisé pour avoir accroché Zhou Guanyu au Grand Prix de Singapour, Nicholas Latifi ne comprend pas pourquoi les commissaires de la FIA ne l'ont pas convoqué avant de rendre leur verdict.

Nicholas Latifi, Williams FW44

Nicholas Latifi, Williams FW44

Simon Galloway / Motorsport Images

C'est à pied que Nicholas Latifi et Zhou Guanyu ont terminé le Grand Prix de Singapour 2022. Alors que les deux hommes se battaient pour la 18e position dans les premiers tours de course, une tentative de dépassement du pilote Alfa Romeo par l'extérieur à l'approche du virage 4 s'est conclue par un accrochage ayant éliminé les deux pilotes.

Les commissaires de la FIA se sont saisis de l'affaire et, après examen, Latifi a été reconnu coupable de l'accident, le Canadien ayant tassé Zhou alors que celui-ci avait changé de trajectoire pour le dépasser, et a reçu cinq places de pénalité pour le prochain Grand Prix, au Japon.

Mais la manière dont les commissaires ont délibéré a laissé à Latifi un goût amer en bouche. Le pilote Williams a déploré le fait que ni lui ni Zhou n'a été convoqué par la direction de course, bien qu'ils aient été disponibles en raison de leur abandon.

"Je suis évidemment déçu de ne pas avoir fait tous les tours", a-t-il confié à Motorsport.com. "Je suis brièvement allé voir les commissaires parce qu'ils ont pris la décision sans parler aux pilotes, ce que j'ai trouvé un peu étrange. Surtout, nous étions tous les deux hors course, il n'était pas urgent de prendre une décision et, normalement, quand ça se produit, ils parlent toujours aux deux pilotes."

Nicholas Latifi et Zhou Guanyu en lutte avant leur accrochage.

Nicholas Latifi et Zhou Guanyu en lutte avant leur accrochage.

Même s'il reconnait qu'il n'a pas laissé suffisamment de place à Zhou au moment de leur accrochage, ce qui constitue une infraction, Latifi s'est défendu en expliquant que puisqu'il n'était pas en mesure de voir son adversaire dans ses rétroviseurs, il était resté sur sa trajectoire habituelle.

"La règle est de laisser de la place à [l'autre] voiture, ce que je n'ai pas fait", a-t-il indiqué. "J'ai revu les images, à chaque tour de la course [j'avais] cette trajectoire où je sortais large du virage 3 et revenais [sur l'autre côté] pour le freinage. Le problème, c'est que [Zhou] était parfaitement dans mon angle mort à la sortie [du virage 3]. J'ai regardé dans les deux rétroviseurs – on le voit sur ma caméra embarquée, je regarde à gauche, je regarde à droite – et je ne l'ai pas vu. Si je ne vois pas où il est, je prends ma trajectoire normale."

"Si l'on se base sur cette règle, laisser de la place, je comprends pourquoi on m'a pénalisé. Mais je pense que Zhou aurait dû être plus conscient de l'angle mort qu'il y a avec ces voitures, il le sait. Il était tout à fait à l'intérieur, parfaitement dans l'angle mort. Donc, encore une fois, je n'ai pas pris de trajectoire irrégulière, c'est la trajectoire que j'ai toujours prise."

Latifi a également remis en question sa peine, cinq places de pénalité sur la grille de départ du GP du Japon, qu'il juge trop sévère. Le Canadien a pointé du doigt un certain manque de cohérence dans les décisions des commissaires, rappelant que les précédents incidents ayant impliqué deux voitures cette saison s'étaient traduits par une pénalité de trois places seulement (Alexander Albon au GP d'Arabie saoudite et Lance Stroll au GP d'Australie).

"Je ne suis pas très frustré par la sanction, même s'ils ont recours à ça, mais par le fait qu'ils n'ont pas voulu en parler. Et est-ce que c'est la bonne pénalité ?" s'est interrogé Latifi. "Ils m'ont donné une pénalité de cinq places, ce qui est la même [sanction] qu'ils ont donnée à [Valtteri] Bottas pour avoir fait un bowling avec d'autres voitures en Hongrie l'année dernière. C'est bien pire qu'un accrochage entre deux voitures. Chaque fois qu'il y a eu un accrochage entre deux voitures, ça a été une pénalité de trois places."

"Je voulais seulement leur parler pour qu'ils prennent ces choses en considération. Les pilotes se plaignent toujours [du manque de] cohérence. Arriver à la même conclusion et me pénaliser, d'accord, mais pourquoi ne pas au moins parler aux deux pilotes comme ils le font dans 99% des autres cas ? Ils étaient en plein dans [les infractions de Sergio Pérez sous Safety Car]. Je n'ai donc pas eu le temps de leur montrer la vidéo. Encore une fois, ils auraient dû nous convoquer officiellement devant les commissaires et nous parler à tous les deux."

Propos recueillis par Adam Cooper

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