McLaren veut combler son déficit de vitesse de pointe
Selon Fernando Alonso, McLaren va essayer une "philosophie différente" lors des essais du Grand Prix d'Azerbaïdjan pour tenter de réduire son déficit de vitesse de pointe sur l'un des circuits les plus rapides du calendrier.
Photo de: Mark Sutton
Bien que motorisé cette année par les blocs Renault, McLaren a affiché la plus mauvaise vitesse de pointe en qualifications en Australie ainsi qu'à Bahreïn, mais s'est mieux débrouillé en Chine lorsque Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne ont pu se prendre chacun l'aspiration dans la ligne droite de retour.
L'an dernier, McLaren a accusé un déficit de vitesse de pointe de 15 km/h par rapport à la voiture la plus véloce à Bakou, un circuit qui dispose de quatre virages rapides avant la ligne droite de départ/arrivée. La nature du tracé azéri s'était faite ressentir sur les performances des voitures de Woking, aucun des deux pilotes n'étant à l'époque parvenus à s'extirper de la première partie des qualifications.
"Cela a été un Grand Prix plutôt difficile pour nous ces dernières années", a reconnu Alonso. "Nous étions assez limités au niveau de la puissance du moteur. Il semble cette année que nous ayons encore une voiture lente dans les lignes droites, mais nous espérons pouvoir progresser sur ce point. Nous avons une philosophie différente, un test différent, auquel nous allons procéder vendredi pour gagner un petit peu plus de vitesse, et nous espérons pouvoir minimiser ce déficit. Nous n'avons pas été en Q3 jusqu'ici cette année, et je pense que cela va être encore difficile, mais nous espérons être un peu plus proches."
Un compromis difficile à trouver
Bakou est pour l'essentiel un circuit urbain traditionnel, mais propose un unique défi en ce qui concerne les réglages du côté des équipes en raison de la longue ligne droite de départ/arrivée, la plus longue en F1, qui nécessite d'avoir aussi une grande vitesse de pointe.
Alonso a expliqué que les expérimentations menées vendredi sont une réaction aux besoins spécifiques du circuit de Bakou, mais a également ajouté qu'elles pourraient aussi être bénéfiques pour d'autres courses tel que le Canada, où la vitesse dans la ligne droite de retour est tout aussi significative.
Interrogé par Motorsport.com pour savoir si le risque de sacrifier le reste du tour rendait plus difficile pour McLaren la décision de réduire son déficit de vitesse de pointe, l'Espagnol a répondu : "Dans un certain sens, oui, il y a vraiment des portions très différentes sur ce circuit. Le compromis que vous faites d'un côté sera très mauvais d'un autre. Nous devons réfléchir avec attention sur cela, demain il ne s'agit que d'une journée d'essais, donc nous allons tester différentes solutions. Dans la nuit, ce sera à nous de jouer pour évaluer ces différentes solutions et prendre une décision. En un sens, lors d'une simulation de course il n'y a pas beaucoup de manœuvres de dépassement dans les parties lentes de la piste car c'est un circuit urbain étriqué, donc normalement le fait d'être plus rapide ici dans les lignes droites devrait constituer une situation favorable en vue d'une victoire."
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