Vettel risque toujours une sanction sur la grille à Bahreïn

Classé sans suite par les commissaires vendredi soir à Bahreïn, l'accrochage entre Sergio Pérez et Sebastian Vettel survenu lors des EL2 devrait être de nouveau étudié ce samedi à Sakhir.

Le pilote Ferrari avait indiqué par radio avoir rencontré un problème de freins pour expliquer la manière dont il n'avait pu éviter Pérez, alors qu'il sortait des stands. Néanmoins, il semblerait que la raison de la défaillance pourrait trouver son origine dans la mauvaise fixation de la roue avant-droite de la SF15-T.

Si tel est le cas, Vettel pourrait être sanctionné d'une pénalité pour ne pas avoir été relâché en toute sécurité par ses mécaniciens (unsafe release).

Les commissaires devraient de nouveau se pencher sur l'incident ce samedi matin et la décision pourrait être plus sévère. La FIA a fait de la sécurité des arrêts au stand une priorité depuis plusieurs années, avec un règlement très strict. Appliqué systématiquement en course, il est également prévu qu'il le soit lors des séances d'essais.

Le règlement stipule: "Si une voiture a été relâchée dans des conditions non-sécuritaires pendant une séance d'essais libres, les commissaires peuvent reléguer le pilote sur la grille avec le nombre de places qu'ils considèrent comme étant approprié."

Une équipe rivale de Ferrari suspecte que le problème de freins annoncé par Vettel à la radio pourrait être un code interne pour ne pas mentionner ouvertement un souci de roue mal fixé. L'écurie italienne avait déjà rencontré un problème de ce type à Melbourne avec Kimi Räikkönen, contraint à l'abandon après un arrêt au stand. Aucune sanction n'avait été prononcée, considérant que l'équipe avait fait immédiatement le nécessaire pour que son pilote s'immobilise en piste.