Marc Gené a participé à la première saison de Formule Nissan en 1998, principalement basée en Espagne, et a remporté le titre grâce à une série de six victoires consécutives.
Gené y a fait un bref retour en 2003, le championnat s'appelant alors World Series by Nissan, avec un nouveau succès à la clé.
Marc Gené a participé à 36 Grands Prix de Formule 1, notamment titulaire chez Minardi de 1999 à 2000, et a marqué cinq points. Il a surtout remporté les 24 Heures du Mans 2009 avec Peugeot.
Eh oui ! Fernando Alonso aussi a couru dans la discipline, c'était l'année suivante.
Malgré de nombreux abandons, Alonso a remporté le titre avec six victoires à la clé.
La suite, vous la connaissez : double Champion du monde et triple vice-Champion du monde de Formule 1.
Ricardo Zonta avait déjà participé à 31 Grands Prix de Formule 1 (29 chez BAR, deux chez Jordan) lorsqu'il a rejoint la World Series by Nissan.
Zonta a écrasé la concurrence avec 14 podiums dont neuf victoires en 18 courses.
Zonta est ensuite devenu pilote d'essais Toyota, ce qui lui a permis de participer à cinq Grands Prix fin 2004, sans grande réussite. Il a également été essayeur chez Renault en 2007.
N'étant pas parvenu à trouver de volant en Formule 1 après avoir dominé la F3000, victime de sa grande taille, Justin Wilson n'a eu d'autre choix que de se tourner vers la World Series by Nissan pour 2002.
Wilson faisait partie des quatre hommes forts du championnat, mais s'est néanmoins classé quatrième au général, juste derrière Ricardo Zonta, Franck Montagny et Bas Leinders.
Wilson a finalement été recruté par Minardi pour la saison 2003 et a convaincu, si bien qu'il a terminé cette campagne chez Jaguar et a marqué un point à Indianapolis. Faute de budget, il n'a toutefois pas été conservé pour 2004, mais a fait carrière en IndyCar jusqu'à sa mort tragique dans un incident de course en 2015.
C'est après deux campagnes infructueuses en F3000 que Franck Montagny, ici au centre, a rejoint la World Series by Nissan pour trois saisons.
Montagny a connu un certain succès, Champion en 2001 et 2003, vice-Champion en 2002, avec un total de 20 victoires.
L'avenir s'annonçait radieux, mais être pilote d'essais Renault n'a mené à rien pour Montagny, doublé par Villeneuve fin 2004 puis par Kovalainen ensuite. Il a finalement pu faire ses débuts en Grand Prix au sein de la petite écurie Super Aguri en 2006, lorsque Yuji Ide a perdu sa Super Licence. Par la suite, on l'a aperçu en A1GP, en Endurance, en Superleague Formula, et en Formule E notamment, jusqu'à son contrôle positif à la cocaïne fin 2014. Depuis, il est consultant sur Canal .
Narain Karthikeyan, lui aussi, a passé trois ans dans la discipline, toutefois avec moins de succès que Montagny.
Karthikeyan s'est classé neuvième, quatrième et sixième du championnat, avec six podiums dont deux victoires en 54 courses.
Par la suite, on a retrouvé Karthikeyan comme titulaire chez Jordan (2005), essayeur chez Williams (2006) et titulaire chez HRT, avec une campagne partielle en 2011 et complète en 2012. Sa seule arrivée dans les points restera le tristement célèbre Grand Prix des États-Unis 2005.
Stéphane Sarrazin était déjà passé par la Formule 1 lorsqu'il a disputé la saison 2003 de World Series by Nissan.
Sarrazin s'est classé septième du championnat avec 110 points au compteur... contre 131 pour le deuxième !
Rappelons l'unique participation de Sarrazin en Formule 1, un abandon au Grand Prix du Brésil 1999 sur Minardi. Il s'est ensuite illustré en Endurance, remportant Le Mans Series à deux reprises.
Enrique Bernoldi avait également sa carrière en Formule 1 derrière lui lorsqu'il a rejoint la World Series by Nissan.
Avec quatre victoires et de nombreux podiums, Bernoldi s'est classé sixième en 2003 et troisième en 2004.
Après ces deux saisons chez Arrows sans le moindre point en 2001 et 2002, Bernoldi ne parviendra pas à revenir en Formule 1 en tant que titulaire. Il sera toutefois pilote essayeur chez BAR-Honda.
Heikki Kovalainen, quant à lui, a rejoint la World Series by Nissan après avoir fini troisième de British F3 en 2002.
Kovalainen a été vice-Champion en 2003 derrière l'expérimenté Montagny avant de remporter aisément le titre 2004, avec dix poles et six victoires en 18 courses. Ce sacre lui a permis de participer à la Race of Champions, où il a créé la surprise en s'imposant en fin d'année.
Protégé de Renault, Kovalainen a continué à gravir les échelons, vice-Champion de GP2 avant ses débuts en Formule 1 avec la marque au losange. Il a ensuite couru chez McLaren, Lotus et Caterham avec une victoire en Grand Prix à la clé, avant de devenir Champion de Super GT en 2016.
Tiago Monteiro était le principal rival de Kovalainen pour le titre 2004, mais a finalement dû s'incliner avec 154 points contre 186.
Monteiro a tout de même remporté cinq victoires au passage !
Tiago Monteiro a disputé les saisons 2005 et 2006 de Formule 1 chez Jordan/Midland, et on se rappelle évidemment son podium à Indianapolis lors de cette course marquée par le retrait des pilotes équipés par Michelin. Il avait également signé une huitième place très méritante à Spa-Francorchamps.
Karun Chandhok a participé aux quatre dernières courses de la saison 2004 de World Series by Nissan, avec une quatrième place à Jerez.
Chandhok s'est donc engagé dans la discipline à temps plein pour 2005, mais l'expérience n'a pas été concluante, puisqu'il a jeté l'éponge après cinq courses sans le moindre point.
Malgré une 18e place à sa troisième saison de GP2, Chandhok a fini par trouver un baquet en Formule 1 chez HRT, mais ne pouvait pas faire grand-chose au volant d'une telle monture. On se souviendra surtout de lui pour ce spectaculaire accident avec Jarno Trulli à Monaco. Il est ensuite devenu pilote essayeur chez Team Lotus, participant au Grand Prix d'Allemagne... qu'il a conclu à deux tours de son coéquipier Kovalainen. Depuis lors, on l'aperçoit régulièrement en Endurance.
Après deux campagnes en F3 Euro Series lors desquelles il n'a remporté qu'une seule victoire, Robert Kubica s'est engagé en Formule Renault 3.5 pour 2015.
Aucun pilote n'avait la constance nécessaire pour menacer le Polonais dans la course au titre, et il a été sacré avec quatre victoires au compteur, premier Champion de l'ère Renault.
Kubica a ensuite fait ses débuts en Formule 1 chez BMW dès la mi-saison 2006, sa carrière trouvant son apogée en 2008 lorsqu'il a pris la troisième place du championnat. Il a rejoint Renault pour 2010 mais s'est blessé lors d'un grave accident de rallye en février 2011, se retrouvant handicapé au niveau du bras droit. Il n'a que récemment repris le volant d'une Formule 1.
L'un des principaux rivaux de Kubica pour le titre a été Markus Winkelhock, qui sortait d'une saison catastrophique en DTM, conclue sans le moindre point au compteur.
Après un début de saison mitigé, Winkelhock a remporté trois victoires pour se classer troisième du championnat.
Markus Winkelhock est ensuite devenu pilote essayeur chez Midland, puis Spyker, où il a eu l'opportunité de participer à un mémorable Grand Prix d'Europe au Nürburgring. Seul pilote à prendre le départ en pneus pluie, il a profité de l'averse du premier tour pour s'emparer de la tête de la course, avant d'être contraint à l'abandon un peu plus tard. Depuis, il court en GT et a notamment remporté le championnat de GT1 2012 d'extrême justesse.
Pastor Maldonado a entamé la saison 2005 avec DAMS, mais n'a connu que peu de succès, d'autant qu'il a manqué neuf courses après avoir percuté un commissaire sous drapeau jaune. Cela lui a valu d'être banni à vie par les organisateurs du Grand Prix de Monaco, avant que son père n'intervienne pour rembourser les frais médicaux du commissaire.
Rejoignant Draco Racing pour 2006, Maldonado a eu bien davantage de réussite et aurait remporté le titre au nombre de deuxièmes places s'il n'avait été disqualifié à Misano pour une infraction technique. La couronne est finalement revenue à Alx Danielsson.
Remportant le titre GP2 à sa quatrième tentative, Maldonado a fini par atteindre la Formule 1, où il s'est fait remarquer par ses nombreux accidents et gaffes. Mais il n'empêche qu'il est vainqueur en Grand Prix !
Jérôme d'Ambrosio n'a participé qu'aux sept premières courses de la saison 2006 avec Tech 1 Racing.
Le succès n'était pas au rendez-vous, avec une 12e place à Monaco comme meilleur résultat.
Champion d'International Formula Master en 2007, Jérôme d'Ambrosio a fini par atteindre la Formule 1 chez Virgin en 2011, même s'il n'a pas marqué de points. Il a également remplacé Romain Grosjean chez Lotus à Monza l'année suivante, et court désormais en Formule E depuis la création du championnat, où il a gagné deux courses.
Sebastian Vettel a participé aux meetings de Misano et de Spa-Francorchamps avec Carlin en 2006, signant une deuxième place et une victoire en Italie.
Vettel commence la saison 2007 sur les chapeaux de roue et est en tête du championnat après sept courses, lorsque la Formule 1 l'appelle !
La suite, on la connaît : quatre titres mondiaux consécutifs en Formule 1 !
Giedo van der Garde a passé deux saisons en FR3.5, après trois campagnes en F3 Euro Series et avant quatre autres en GP2.
Très régulier dans les points en tant que débutant, Van der Garde a concrétisé l'année suivante chez P1 Motorsport, remportant aisément le titre avec cinq victoires et trois deuxièmes places.
Il aura mis le temps, mais Giedo van der Garde a fini par atteindre la Formule 1 en 2013, même s'il n'a pas marqué de points. Une seule saison chez Caterham, et depuis, il peine à donner un second souffle à sa carrière.
Pendant deux saisons chez Tech 1 Racing, Charles Pic a fait partie des hommes forts de la Formule Renault 3.5.
Pic s'est classé sixième du championnat en 2008, puis troisième en 2009, remportant quatre victoires au passage dont la plus prestigieuse, en lever de rideau du Grand Prix de Monaco.
Pic a passé deux saisons en Formule 1, 2012 chez Marussia et 2013 chez Caterham, à chaque fois sans le moindre point. Sa dernière participation à une course de sport auto remonte à l'ePrix de Berlin 2015.
Champion de British F3 avec Carlin en 2008, Jaime Alguersuari a rejoint la Formule Renault 3.5 au sein de l'écurie britannique l'année suivante.
Alguersuari s'est classé sixième du championnat avec une victoire au compteur.
Ces performances ont convaincu Red Bull de lancer Alguersuari en Formule 1 dès la Hongrie, faisant de lui le plus jeune pilote de l'Histoire de la F1. Il est resté deux ans et demi chez Toro Rosso sans jamais entrer dans le top 6. L'Ibère a pris sa retraite du sport automobile fin 2015, expliquant qu'il n'aimait plus ça.
Brendon Hartley a disputé trois saisons de Formule Renault 3.5, manquant toutefois deux meetings dans chacune des deux premières.
Malgré plusieurs podiums, Hartley n'est pas parvenu à remporter de course, ce qui a mené Red Bull à lui retirer son soutien à l'été 2010. Il s'est néanmoins classé septième du championnat en 2011 avec Gravity-Charouz.
Brendon Hartley est désormais pilote de Formule 1 après avoir surmonté bien des obstacles, mais on retient surtout ses deux titres mondiaux en Endurance et sa victoire aux 24 Heures du Mans.
Champion de British F3 en 2009, Daniel Ricciardo a participé au meeting de Portimão la même année avant de disputer une saison complète en 2010 et une campagne partielle en 2011, donnant la priorité à la F1.
Ricciardo s'est illustré avec 14 podiums dont cinq victoires en 30 courses, mais le titre 2010 lui a échappé lorsque son adversaire Mikhail Aleshin l'a dépassé dans l'avant-dernier tour de l'ultime course !
Ricciardo est désormais un homme fort de la Formule 1, où il évolue depuis 2011 et compte cinq victoires en Grand Prix.
Sacré en British F3 en 2010, Jean-Éric Vergne a fait une arrivée tonitruante en FR3.5 pour les trois derniers meetings de la saison, avec quatre podiums dont une victoire.
L'année suivante, chez Carlin, Vergne et son coéquipier Robert Wickens ont écrasé la concurrence. C'est finalement le Canadien qui l'a emporté sur le fil.
Vergne a passé trois ans chez Toro Rosso en Formule 1, avec des arrivées régulières dans les points, et s'illustre désormais en Formule E, où il occupe actuellement la deuxième place du championnat 2017-18 après deux courses.
Alexander Rossi a participé à la course de Monaco en 2010 avant de rejoindre la Formule Renault 3.5 à temps plein les deux années suivantes.
Troisième du championnat en 2011 derrière le duo Wickens-Vergne, il a remporté le titre rookie. La deuxième saison a été plus difficile, il n'y a même pas gagné de course.
Vice-Champion GP2 en 2015, Alexander Rossi n'a pas démérité lors d'un intérim chez Manor F1 la même année, mais s'est surtout fait remarquer par son étonnante victoire aux 500 Miles d'Indianapolis en 2016.
C'est après deux saisons couronnées de succès en GP2, avec la troisième place du championnat à chaque fois, que Jules Bianchi a rejoint la Formule Renault 3.5 chez Tech 1 Racing.
Bianchi s'est illustré avec trois victoires et de nombreux podiums, mais a perdu le titre quand son rival Robin Frijns l'a éjecté dans les graviers lors de la dernière course.
Bianchi a perdu la vie suite à un accident au Grand Prix du Japon 2014, mais on se souviendra de lui pour son exploit monégasque la même année, lorsqu'il a hissé sa petite Marussia dans les points.
Comme beaucoup, Kevin Magnussen est arrivé en provenance de la British F3, où il a été vice-Champion. Il a couru chez Carlin en 2012 et chez DAMS en 2013.
Septième du championnat en 2012 avec de beaux résultats à son actif, Magnussen a remporté le titre l'année suivante, auteur de 13 podiums dont cinq victoires. Il résistait ainsi à la concurrence du rookie Stoffel Vandoorne.
Kevin Magnussen court désormais en Formule 1. Il est monté sur le podium de son premier Grand Prix avec McLaren, et est également passé chez Renault et Haas, où il officie actuellement.
Stoffel Vandoorne a logiquement rejoint la Formule Renault 3.5 après avoir remporté l'Eurocup FR2.0.
Au sein de l'écurie Fortec, Vandoorne a réussi l'exploit de remporter sa toute première course dans la discipline. Quatre autres victoires ont suivi, ainsi que la deuxième place du championnat.
Vandoorne a ensuite écrasé le GP2 et est également passé par la Super Formula. Intérimaire à succès lorsqu'il a marqué un point au Grand Prix de Bahreïn 2016, il est désormais titulaire chez McLaren.
Will Stevens a couru en Formule Renault 3.5 pendant trois ans, avec les équipes Carlin, P1 Motorsport et Strakka Racing.
Stevens a toujours été présent aux avant-postes sans jamais jouer le titre, en témoignent ses dix podiums pour deux victoires seulement. Il s'est notamment classé quatrième en 2013 et sixième en 2014.
Will Stevens a fait ses débuts en Formule 1 au Grand Prix d'Abu Dhabi 2014, se payant le luxe d'agacer Fernando Alonso au volant de la peu véloce Caterham, avant de disputer la saison 2015 avec Manor. Il court désormais dans divers championnats d'Endurance.
Carlos Sainz a participé à une demi-saison chez Zeta Corse en 2013, puis à la campagne 2014 complète avec DAMS.
Il n'y a pas eu de résultat probant en 2013, mais l'année suivante, Sainz a véritablement pris son envol avec sept victoires qui lui ont permis de remporter le titre face à Pierre Gasly, Roberto Merhi et Oliver Rowland.
Sainz s'illustre désormais en Formule 1, où il marque régulièrement des points. Il a signé le meilleur résultat de sa carrière cette saison à Singapour, quatrième, et court désormais chez Renault.
C'est après son titre en Eurocup FR2.0 que Pierre Gasly a rejoint la Formule Renault 3.5 chez Arden Motorsport.
Si la victoire lui a échappé, Gasly s'est montré très constant aux avant-postes avec huit podiums et s'est classé deuxième du championnat, remportant le titre rookie au passage.
Champion GP2 et vice-Champion de Super Formula, le protégé de Red Bull évolue désormais en Formule 1 à temps plein.
Eh oui ! Esteban Ocon aussi est passé par la Formule Renault 3.5, mais très brièvement.
Participant aux meetings du Hungaroring et du Castellet avec l'équipe Comtec en 2014, Ocon a marqué deux points en Hongrie.
Le Français est ensuite devenu Champion GP3, a impressionné pour ses débuts en Formule 1 chez Manor et évolue désormais au sein de l'écurie Force India, où il démontre sa rapidité et sa constance.
En 2014, après deux saisons en DTM, Roberto Merhi a fait un retour surprise en monoplace, s'engageant avec Zeta Corse en Formule Renault 3.5.
Expérimenté, l'Espagnol est parvenu à remporter trois victoires et s'est classé troisième du championnat, tout juste deux points devant Oliver Rowland. L'année suivante, en revanche, a beaucoup moins bien commencé. Pire encore, au Red Bull Ring, il a provoqué un accident à l'arrivée de la première course, tentant de déposer de la gomme sur sa position de départ pour la seconde. Exclu du meeting, il n'est jamais revenu.
Merhi a participé à 13 Grands Prix de la saison 2015 de Formule 1 avec Manor. Depuis, on l'a occasionnellement aperçu en WEC, mais aussi en Formule 2, où il a marqué quelques points avec l'écurie Rapax.
Enfin, n'oublions pas un certain Sergey Sirotkin, qui a couru dans la discipline à temps plein en 2013 et 2014 après une pige en 2012. Il n'avait que 17 ans pour ses débuts...
Sirotkin a connu de nombreux abandons mais aussi un certain nombre de bons résultats, notamment une victoire à Moscou en 2014, année où il s'est classé cinquième du championnat.
Verra-t-on Sirotkin au volant d'une Williams la saison prochaine ?
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