Loeb - "Cette discipline n'est vraiment pas facile"

Loeb, qui avait particulièrement souffert lors des départs quand il avait disputé la manche française du Championnat d'Europe à Lohéac en 2013, n'a pas manqué son entrée en scène samedi au Portugal en prenant le meilleur envol de sa course en première manche pour mener jusqu'à son passage dans le tour Joker en toute fin de parcours.

Troisième de cette série puis 5e et dernier de la seconde (dans laquelle il faut dire qu'il était opposé à Mattias Ekström, Toomas Heikkinen, Johan Kristoffersson et Andreas Bakkerud – excusez du peu), il a terminé chacune de ces deux premières manches, disputées sur un terrain rendu très boueux par des plus torrentielles, en 5e position (après le déclassement de Liam Doran la seconde fois). Il occupait donc logiquement cette même place, et la première des pilotes Peugeot-Hansen, au classement intermédiaire.

"Le premier départ a été mon meilleur de toutes les courses, le second n'a pas été parfait mais ça allait", confirmait-il à Motorsport.com, samedi soir. "La piste est belle, il y a quelques virages intéressants et c'est assez technique. Bien sûr, la partie en terre est très boueuse et très glissante, mais c'est le jeu."

"Les conditions étaient très difficiles, vraiment piégeuses, mais c'était pareil pour tout le monde. Il s'agit surtout de maintenir la voiture sur la piste plus que d'attaquer fort, alors le résultat est assez bon."

"Je suis impatient de rencontrer de meilleures conditions car il faut aller assez lentement [quand c'est aussi glissant], ce n'est pas aussi sympa que quand on peut utiliser toute la puissance", concluait Loeb, qui admettait avoir commis quelques petites erreurs.

Avec Hal Ridge

Conscient que les Audi d'Ekström et Heikkinen, mais aussi sans doute la Polo de Kristoffersson, étaient plus à l'aise dans ces conditions que les 208, davantage à la peine tout comme la DS3 de Petter Solberg, Loeb n'a pas été déçu le lendemain de voir que la météo s'était nettement améliorée. Il a certes perdu deux rangs dans la hiérarchie, au profit notamment d'un Solberg retrouvé, mais a assuré sa place en demi-finale puis en finale en se mesurant sans complexe aux spécialistes.

"Cette discipline n'est vraiment pas facile !", analysait-il à l'heure du premier bilan. "Il faut vraiment être à l'affut tout le temps, dans toutes les manches. Parfois, comme les autres, j'ai fait des petites erreurs, dont une qui m'a coûté cher en quatrième manche qualificative. Mais je m'en sors bien."

"J'ai fait une bonne demi-finale qui m'a permis de me qualifier en finale, ce qui n'était pas gagné d'avance. Malheureusement, suite à un problème de transmission, j'ai dû terminer à faible vitesse alors qu'un podium était envisageable."

L'objectif pourrait bien être d'en obtenir un dès le prochain rendez-vous à Hockenheim, dans trois semaines, pas très loin de son Alsace natale et où ses supporters devraient être présents en nombre.