Un an après la victoire de Philippe Bugalski dans l'édition “inspection FIA” du Rallye d'Allemagne, Loeb y impose à son tour la Citroën Xsara WRC au terme d'une lutte serrée avec le Champion du monde en titre, Richard Burns, sur sa Peugeot 206 WRC. L'Anglais s'incline finalement de 14”3 et Loeb, qui avait été pénalisé au Monte-Carlo, signe “pour de vrai” sa première victoire en Championnat du monde.
Après avoir pris du retard en début de rallye en raison notamment d'un mauvais choix de pneus, Loeb s'impose une nouvelle fois au terme d'une belle bagarre - et une nouvelle fois face à un pilote Peugeot, puisque Marcus Grönholm est son dauphin à l'arrivée. Le Finlandais est ainsi privé de ce qui aurait été sa seule victoire sur asphalte à part le Monte-Carlo 2006, lui le spécialiste de la terre roulante et de la neige.
L'année 2004 voit Loeb devenir en début de saison le premier pilote non Scandinave à remporter le Rallye de Suède, puis devenir pour la première fois Champion du monde neuf mois plus tard, lui qui s'était incliné d'un point face à Petter Solberg l'année d'avant. Entre deux, il s'est également imposé une troisième fois de suite au Rallye d'Allemagne face à son équipier Carlos Sainz et François Duval sur Ford.
La quatrième victoire de Loeb sur les routes voisines de son Alsace natale survient après que sa lutte avec François Duval - devenu son équipier chez Citroën en remplacement de Carlos Sainz en début de saison et remplacé à nouveau par l'Espagnol pour quelques courses en raison d'erreurs à répétition - soit interrompue par la décision de Guy Fréquelin, le patron de l'équipe Citroën, de geler les positions.
En cette année qui le voit terminer deuxième au Mans pour sa seconde participation, Loeb pilote en WRC une Xsara engagée par l'équipe belge Kronos, avec l'aide de Citroën qui fait l'impasse sur la saison et développe la C4. Il obtient un troisième titre en ayant manqué les quatre derniers rallyes en raison d'une fracture contractée dans une chute de VTT, signant au passage sa plus grande domination en Allemagne.
Lancé dans une lutte serrée pour le titre avec Grönholm, laquelle connaît son apogée en Nouvelle-Zélande où ce dernier impose sa Ford Focus pour trois dixièmes, Loeb, désormais au volant de la C4 WRC, est encore une fois invincible en Allemagne devant son nouvel équipier Dani Sordo qui l'aide ainsi à reprendre des points à son rival dans l'optique de ce qui sera sa quatrième couronne consécutive.
Les conditions plus clémentes qu'en 2007 ne sont d'aucun secours aux adversaires de Loeb qui ne peuvent que le laisser remporter une septième fois de suite le rallye. Il était même bien parti pour gagner toutes les spéciales avant de devoir économiser sa mécanique sur la fin – mais pas autant qu'en Finlande ni plus tard en Corse où il en remporte respectivement 15 puis 14 des 16 secteurs chronométrés.
Après une absence d'un an du calendrier, et un nouveau titre pour Loeb, le Rallye d'Allemagne est de retour en 2010 et le Français s'y impose une fois de plus, seul Dani Sordo ayant pu lui résister durant la première moitié de l'épreuve. Ce succès est l'un des derniers de la Citroën C4 WRC qui devra laisser la place l'année suivante à la DS3, ceci étant la conséquence d'un changement de règlement technique.
Après s'être incliné face à son équipier Sébastien Ogier suite à une crevaison sur la fin du rallye en 2011, dans un climat délétère après qu'Olivier Quesnel a provoqué la colère du futur vainqueur en figeant les positions au profit de son aîné, Loeb remporte une dernière victoire outre-Rhin en 2012 avec près de deux minutes d'avance. Un succès qui, sans l'échec de l'année précédente, aurait été le dixième de suite.
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