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L'ex-conseiller de Ricciardo réclame plus de 11 millions d'euros

L'ancien conseiller de Daniel Ricciardo a intenté une action en justice contre le pilote australien, réclamant notamment des commissions impayées liée à son contrat chez Renault F1.

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Daniel Ricciardo a quitté Red Bull Racing à l'issue de la saison dernière, en signant un contrat de deux ans avec Renault F1 Team. D'après les documents de la Cour suprême du Royaume-Uni obtenus par Motorsport.com, l'ancien conseiller de Ricciardo, Glenn Beavis, prétend qu'on lui doit "diverses sommes" pour le contrat signé par le pilote avec Renault.

La plainte de Beavis évoque une commission de 20% sur le salaire de base de Ricciardo chez Renault, divers éléments contractuels – dont le coût de la Super Licence de Ricciardo, la mise à disposition d'une voiture de fonction et le coût d'un physiothérapeute – et d'autres éléments.

Dans un communiqué envoyé à Motorsport.com, Ricciardo a répondu : "Les affirmations de Glenn Beavis ne sont pas fondées. C'est malheureux qu'il décide d'intenter cette action tout à fait injustifiée, que je compte défendre pleinement devant les tribunaux."

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Le contexte

La compagnie de Beavis, Sivana Sports International FZE, prétend que la société Whitedunes de Ricciardo, enregistrée aux îles Vierges Britanniques, n'a pas réglé les honoraires définis par l'accord entre les parties. Whitedunes a été fondée en 2013 pour gérer les droits commerciaux et marketing de Ricciardo. La société représente Daniel Ricciardo, ses parents et Joe Passione, un ami de longue date de la famille.

Avant le Grand Prix d'Australie qui a ouvert la saison 2019, il a été annoncé que Ricciardo était désormais lié à CAA Sports, filiale de Creative Arts Agency. Avant cela, Beavis proposait depuis 2012 ses services de management et de consultant au pilote.

L'accord entre Ricciardo et Beavis avait été revu après la première saison réussie de l'Australien chez Red Bull, en 2014, durant laquelle il avait remporté trois Grands Prix. Beavis affirme qu'il avait alors davantage de tâches et qu'il recevait en contrepartie 225 000 £ sur 12 mois, ainsi qu'une commission de 20% de la valeur des nouveaux accords conclus par Whitedunes ou Ricciardo.

D'après le document de la Cour suprême, cette provision a été portée à 20 000 $ par mois peu après le début de la saison 2015, après avoir été renégociée avec Ricciardo. Beavis affirme avoir reçu sa rémunération ainsi que les commissions sur les contrats, dont une à hauteur de 20% de l'accord et l'autre sous la forme d'une "rare montre Rolex" en lieu et place de la dite commission.

Le transfert de Ricciardo chez Renault

Dans un épisode de la série Netflix "Drive To Survive", tournée en 2018, Beavis apparaît aux côtés de Ricciardo alors que le processus de réflexion du pilote est en cours pour son avenir. D'après le document légal, Beavis a entamé les discussions avec Renault et son directeur F1 Cyril Abiteboul quant à un possible passage chez Renault à la mi-saison 2017, un an avant l'annonce du transfert.

Les détails complets du contrat Renault de Ricciardo figurent dans les documents officiels, mais la réclamation de Beavis se réfère aux conditions convenues en août 2018 comme ayant "une valeur très nettement supérieure" au contrat Red Bull. Comme sa réclamation à hauteur de dix millions de livres (plus de 11 millions d'euros) porte sur une commission de 20% de l'ensemble du contrat de deux ans de Ricciardo, cela place le salaire estimé du pilote Renault à plus de 20 millions de livres par an.

En décembre 2018, Beavis assure que Ricciardo voulait mettre fin à leur entente avec effet immédiat. Cela a été reporté à janvier 2019 car Beavis aurait demandé un délai pour la rédaction complète des contrats du pilote chez Renault F1. Cependant, selon l'allégation ces contrats n'étaient pas finalisés ni signés à la fin du mois de janvier, et Beavis a continué d'apporter ses services à Ricciardo après cette date. Le contrat de Ricciardo a finalement été conclu le 7 mars, dix jours avant le premier Grand Prix de la saison.

Ce qui est réclamé 

Beavis prétend avoir continué à fournir des services via son accord revu avec Ricciardo jusqu'à ce que celui-ci prenne fin, le 31 mars. L'allégation indique que le contrat Renault de Ricciardo constituait un nouvel accord apporté par Beavis et ensuite conclu par le pilote. Par conséquent, Beavis a facturé 20% des honoraires fixes de Ricciardo chez Renault.

D'autres aspects inclus dans le contrat de Ricciardo n'ont pas été réclamés à ce moment-là, parmi lesquels le coût de la Super Licence, la mise à disposition d'une voiture de fonction Renault, d'un physiothérapeute et de frais médicaux, les bonus de fin de saison et de victoire ainsi que deux clauses non révélées. Le droit à ces "futures sommes contingentes" n'a pas été supprimé, établit le document de la Cour suprême, et Beavis a ajouté à ses revendications trois autres contrats conclus par Ricciardo : deux pour un rôle d'ambassadeur auprès de marques et un pour une apparition dans un film sur la F1.

Toutefois, Beavis dit avoir été informé le 4 avril par R&H Trust Co (Jersey) Limited, agissant "au nom de Whitedunes et/ou Ricciardo", qu'aucune commission n'était due au titre du contrat avec Renault. Une lettre des avocats de Ricciardo datée du 30 mai réitère que Beavis "n'a aucun droit à la commission ou à toute autre forme de montant de commission qui soit liée au contrat Renault", dont toute future somme contingente ou autre contrat porté par ses soins.

C'est ce qui a conduit Beavis à réclamer un montant supérieur à dix millions de livres sterling, somme qui comprend – sans s'y limiter – le règlement des commissions impayées, les intérêts liés à cette dette et une déclaration de droit aux futurs versements.

Ricciardo sera représenté par The Ebury Partnership LLP pour contester les faits.

Contactée par Motorsport.com, l'écurie Renault a refusé de commenter l'affaire.

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