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Buemi "moins serein" pour Toyota au Mans qu'en 2021

Sébastien Buemi estime que Toyota n'aura "aucun droit à l'erreur" aux 24 Heures du Mans face à des concurrents proches en Hypercar grâce à la BoP et à des LMP2 qui peuvent jouer les trouble-fêtes.

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 - Hybrid Hypercar de Sebastien Buemi, Ryo Hirakawa, Brendon Hartley

Photo de: JEP / Motorsport Images

La saison 2022 de FIA WEC n'a pas commencé de la meilleure manière qui soit pour Toyota, et en conséquence, Sébastien Buemi n'est pas particulièrement rassuré à l'aube de ce double tour d'horloge sarthois. Ce sont Alpine et Glickenhaus qui sont en tête du Championnat du monde d'Endurance, chaque Toyota ayant subi un abandon : la #7 à Sebring avec l'accident de José María López, la #8 à Spa-Francorchamps avec un problème qualité lié à un convertisseur haut-voltage.

Forcément, au moment d'aborder les 24 Heures du Mans, la confiance n'est pas au beau fixe. "Théoriquement, sur le papier, [cette édition du Mans] doit s'annoncer mieux que l'année passée, parce qu'on a une voiture qu'on connaît mieux", confie à Motorsport.com Buemi, qui attend sa première victoire de la saison avec ses coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. "Mais dans les faits, je suis un peu moins serein, parce que c'est vrai qu'on a eu pas mal de petits soucis dernièrement."

"On a eu un problème à la course de Spa, qui est une sorte de répétition pour ici. Ce n'est jamais sympa d'avoir ça. La #7 a eu un accident à Sebring. On voit qu'en fin de compte, c'est vite arrivé de passer à côté. Une petite erreur, une petite touchette, un petit problème technique, paf, tu as perdu la course. Il faut essayer d'être bien concentré jusqu'au bout."

Le directeur technique Pascal Vasselon l'a assuré, le problème survenu à Spa-Francorchamps relève de l'exception, mais Buemi n'a pas l'esprit tranquille pour autant, craignant que d'autres pépins puissent apparaître. "En fait, tu oublies que la fiabilité peut être un vrai souci quand tu n'en as pas [de problème, ndlr] pendant pas mal de temps ! Tu pars du principe que comme tu n'en as pas vu toute l'année passée – certes, on a eu un problème en course ici, mais on l'a réglé –, tu es ceinture-bretelles."

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid - Sébastien Buemi

Sébastien Buemi à la séance d'autographes

"En fin de compte, tout d'un coup, paf, un petit problème que tu n'as jamais eu arrive. Et puis là, tu te dis : ouf, mais s'il y en a un autre qui arrive, que tu n'as jamais eu, et que tu ne finis pas la course, tu rentres à la maison tout triste. Tu n'as aucun moyen d'être certain que tu n'auras pas de problèmes. On a une voiture beaucoup plus complexe que les deux autres qui sont nos concurrents, on va dire, puisqu'on a le système hybride – on a réussi à gagner Le Mans avec ce système-là, mais c'est sûr que tu complexifies la voiture et que tu augmentes les possibilités de potentiels problèmes. À nous d'essayer de faire bien."

Le système hybride complexifie effectivement la voiture, de surcroît pour un gain moindre, puisque Toyota n'a plus le droit de l'activer en dessous de 190 km/h en raison de la Balance de Performance actuelle. Le bolide nippon bénéficie néanmoins d'une vitesse de pointe efficace, avec 337 km/h enregistrés lors de la Journée Test – comme Glickenhaus – contre 327 km/h pour la LMP2 la plus rapide et 326 km/h pour l'Alpine. Ainsi, Buemi craint tout particulièrement un scénario où l'une ou l'autre Toyota se retrouverait derrière le peloton de 27 LMP2, avec la nécessité de toutes les doubler.

"Je ne dirais pas que [dépasser] est très aisé, mais ça devrait aller", juge le Suisse. "Après, en temps au tour on est très proches d'eux – tellement proches d'eux que le moindre petit problème, tu vas perdre la course contre une LMP2. Il n'y a pas 25 LMP2 qui vont tomber en panne ! C'est sûr qu'avec des LMP2 qui vont très vite – et nous qui avons été ralentis, on va quand même moins vite que l'année passée – en fin de compte, on risque de ne pas avoir le droit à l'erreur. Aucun droit à l'erreur."

"Nous pouvons les dépasser, mais il n'y a pas une énorme différence de vitesse de pointe", nous confirme pour sa part Brendon Hartley, qui se veut toutefois rassurant : "Nous savons qu'ici au Mans, ce n'est pas gagné dans le premier relais. C'est sur l'ensemble de la course : les arrêts au stand, la stratégie, le trafic. Il y a des pistes où nous étions coincés derrière les LMP2 pendant un moment, mais ça ne devrait pas être le cas ici, nous avons une vitesse de pointe suffisamment élevée."

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