Victoire controversée de la Cadillac du Wayne Taylor Racing
Max Angelelli, Jeff Gordon, et les frères Jordan et Ricky Taylor ont remporté les 24 Heures de Daytona au volant du Cadillac DPi-V.R. du Wayne Taylor Racing, après un contact en fin de course avec celui du Action Express Racing.
Photo de: Alexander Trienitz
Les positions sont demeurées serrées en tête de la course depuis le lever du jour, les Cadillac DPi du Action Express Racing et du Wayne Taylor Racing, mais également le prototype Nissan Onroak DPi, pointant simultanément à la première place.
Mais l'accident de l'Acura no93 à vingt minutes de la fin remettait les compteurs à zéro avant un dernier sprint final qui s'annonçait haletant entre les hommes de tête, alors que Filipe Albuquerque occupait le commandement sur l'un des deux prototypes du Action Express Racing, suivi de près par l'autre Cadillac, celui du Wayne Taylor Racing, mené par Ricky Taylor. Ce dernier se portait une première fois à hauteur de son rival, les deux voitures se touchant à plusieurs reprises, mais le Portugais tenait bon en tête.
Mais Ricky Taylor portait une attaque plutôt hasardeuse à sept minutes de la fin, et touchait Albuquerque qui partait en tête-à-queue. Ce dernier reprenait la piste, mais avait perdu quatre secondes dans l'incident. Malgré un dernier retour rageur, le pilote du Action Express ne pouvait empêcher Ricky Taylor et ses équipiers Jordan Taylor, Jeff Gordon et Max Angelelli, de remporter l'édition 2017 des 24 Heures de Daytona, pour 0,671 seconde.
Filipe Albuquerque, et ses équipiers João Barbosa et Christian Fittipaldi, se contentaient ainsi du deuxième rang au volant de la Cadillac Action Express Racing, alors que le podium était complété par le Multimatic Riley DPi du VisitFlorida Racing et son trio Marc Goossens, Renger van der Zande et René Rast.
Ford remporte le GTLM, nouvelle victoire pour Bourdais
En GTLM, la bataille s'est avérée très indécise entre les Ford, Porsche, Ferrari et Corvette, et ce du départ à l'arrivée. Un an après ses débuts en compétition, la Ford GT s'impose pour la première fois aux 24 Heures de Daytona, avec la victoire – et la cinquième place au général – de la no66 pilotée par Joey Hand, Dirk Müller et Sébastien Bourdais, les vainqueurs des dernières 24 Heures du Mans.
Au volant de la Porsche no911, Patrick Pilet avait tenté une attaque après le tout dernier restart, mais le pilote français, associé à Frédéric Makowiecki et Dirk Werner, sortait large au virage numéro 1 et devait laisser Dirk Müller s'envoler vers la victoire.
Le podium était complété par la Ferrari 488 Risi Competizione de Giancarlo Fisichella, James Calado et Toni Vilander alors que Corvette, auteur du doublé en 2016, échoue au pied du podium avec la C7.R no3 d'Antonio García, Jan Magnussen et Mike Rockenfeller.
Ferrari qui pleure, Porsche qui rit en GTD
En GTD, la Ferrari Scuderia Corsa semblait en bonne voie pour remporter la victoire, mais la 488 alors pilotée par Sam Bird était contrainte à l'abandon à deux heures de la fin, visiblement en proie à une casse moteur.
Un abandon qui profitait à la Porsche 911 GT3 R du Alegra Motorsports, qui remportait la victoire avec son équipage Carlos de Quesada, Daniel Morad, Jesse Lazare, Michael de Quesada et Michael Christensen. L'Audi R8 LMS no29 du Land Motorsport et la Mercedes-AMG GT3 Riley no33 complétaient le podium.
Enfin, la catégorie Prototype Challenge a été remportée par la voiture du Performance Tech Motorsports, avec James French, Patricio O'Ward, Kyle Masson et Nicholas Boulle.
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