Suzuki devrait avoir le holeshot device à l'arrière au GP d'Autriche
Impatients de disposer d'un holeshot device à l'arrière de leur Suzuki, Joan Mir et Álex Rins devraient en bénéficier à partir du second rendez-vous du Red Bull Ring.
Joan Mir, Team Suzuki MotoGP
Gold and Goose / Motorsport Images
Le holeshot device s'est généralisé en MotoGP depuis son introduction par Ducati en 2018. Ce variateur de hauteur était dans un premier temps utilisé uniquement au départ, permettant à la moto de s'abaisser pour prendre un meilleur envol, mais il est maintenant devenu dynamique et peut s'utiliser durant un tour, en sortie de courbe ou, plus rarement, au freinage.
Depuis que Yamaha a introduit une version à l'avant de sa M1 au Mugello, la majorité des machines disposent d'un double dispositif, aux deux extrémités de la moto, les deux exceptions restant KTM, qui ne l'a qu'à l'arrière, et Suzuki, dont l'unique holeshot est à l'avant. Joan Mir déplore depuis de longs mois l'absence de ce système à l'arrière, très utile dans les phases d'accélération.
"On part avec un désavantage, tout le monde débute les courses avec un holeshot device que l'on n'a pas", a déploré le Champion du monde en titre dans un entretien exclusif accordé à Motorsport.com, à découvrir en intégralité la semaine prochaine. "Donc nous avons un désavantage à l'accélération en ce moment. On verra quand on aura le même matériel et quand Suzuki commencera à apporter des choses pour qu'on soit plus rapides. On verra où on sera. J'espère qu'on sera forts."
Joan Mir ne devrait pas avoir à attendre très longtemps puisque selon son coéquipier Álex Rins, les GSX-RR devraient être équipées de ce holeshot device arrière juste après la reprise : "En théorie, on l'aura à la deuxième course en Autriche", a précisé le pilote espagnol. "Donc je pense que [Sylvain Guintoli] va le tester avant, où le pilote d'essais japonais au Japon."
"On peut toujours améliorer la moto et c'est sûr que ça fait longtemps qu'on demande cette nouveauté, ce dispositif à l'arrière", a rappelé Rins. "C'est sûr que Suzuki travaille énormément. [...] Ils sont Japonais, ils veulent apporter des choses dont ils sont sûrs du fonctionnement. Ce n'est pas facile quand tout le monde a cette nouveauté et qu'on est un peu un retard. Mais la moto fonctionne bien donc c'est également important."
L'absence de ce dispositif pénalise surtout Suzuki sur les circuits qui ont de longues lignes droites précédées par des virages lents, les pilotes des marques rivales disposant de plus de traction : "Ça dépend des pistes", a confirmé Rins. "Par exemple, au Qatar, c'est sûr que sans ce dispositif à l'arrière, ils prenaient [un avantage de] 0"3 ou 0"4, et c'était également important au Sachsenring. On l'a senti en course. Depuis la vue d'hélicoptère, on voyait qu'ils creusaient l'écart sur Joan et moi, on n'avait aucune chance de doubler le pilote de devant. Mais au Mugello, la différence était plus faible. Ça dépend de la piste."
Retrouvez l'interview de Joan Mir en intégralité la semaine prochaine sur Motorsport.com.
Propos recueillis par Lewis Duncan
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